mardi 8 juin 2010

Idiots et traitres


Dans la panoplie des incontournables en politique, l’utilisation d’un « idiot utile » ou plus précisément d’un traitre.

Aujourd’hui, c’est Dominique Strauss Kahn qui est dans ce rôle. Bonhomme, aimant l’argent, dirigeant du Fonds Mondial d’Investissement Capitaliste Contre les Peuples, pardon le Fonds Monétaire International (FMI), autrement dit l’usine à imposer le libéralisme économique le plus crasse, il est aujourd’hui proposé par les médias et la droite française comme le « candidat naturel de la gauche ».

Soyons clair : vous semble-t-il possible d’être à la fois à la tête du FMI, d’imposer des plans indignes, assassins et anti pauvres dans tous les pays, d’asphyxier la Grèce et l’Europe, de préserver les riches au-delà de l’entendement, d’aimer le marché au point d’en faire l’alpha et l’oméga de tout, de toucher un salaire de plusieurs millions d’euros pour cela, d’aimer l’argent et le clinquant, et malgré tout cela, d’être de gauche ?

C’est juste une aberration ! Mais, trop heureux de nous asservir aux marchés, les amis de DSK sont là à nous affirmer la main sur le cœur que ce « grand homme » est l’incontournable de la gauche « moderne et pragmatique ».

L’armada des « penseurs de la gauche dite moderne » est de sortie. On nous annonce déjà le deuxième tour d'une élection où les héros ne sont pas encore candidats. On fait mieux qu'en 2002, et on aura pire ! D’Olivennes en passant par BHL, sans oublier l’inénarrable Joffrin, tous nous rabâchent les oreilles de la « gauche moderne en phase avec le monde », de DSK « comme homme d’expérience qui saura relever la France », et j’en passe ! Mais que sont ces « penseurs » et « éditorialistes » si ce n’est des experts dans l’art de diriger les foules vers leurs bourreaux ? Depuis des années, ces gentils petits soldats de cette branche du socialisme dite « social libéralisme » distillent leur poison dans l’esprit des peuples, au nom de la gauche, alors qu’ils sont là à couler dans le bain de puissants amis.

DSK est un leurre de gauche, comme Le Pen, une arme dans cette guerre des oligarques contre les peuples, des classes dominantes sur les autres. Ne nous laissons pas berner. Et interrogeons nous aussi sur les positions des « partis » et « hommes / femmes » politiques se réclamant de la gauche. Le PS, Europe Ecologie, Daniel Cohn Bendit, Martine Aubry, Eva Joly, Michel Rocard, etc… Lisons leurs déclarations, programmes, livres, intentions. Et là aussi ne soyons pas dupes… Et dénonçons, frappons, refusons…

Le peuple est perdu lorsqu'il vote contre lui-même au nom d’un idéal dont il a perdu le sens.

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